On se souviendra du déplacement de Meylan !

BASKET FAUTEUIL

« Tout le reste n’est que littérature ! » ces propos liminaires, nous les devons à Gaby Bernard, l’emblématique président de l’Elan qui, s’adressant à la presse au retour d’un déplacement de l’équipe N2 en Alsace il y a (?) souhaitait ne pas s’étendre sur une lourde défaite et un match à vite oublier.

Certes n’y a-t-il que peu à écrire sur la défaite très nette de nos handis samedi dernier à Meylan. 76/34, le score se passe de commentaires face, il convient de le préciser, au second de la poule.

Le premier quart temps très appliqué nous avait pourtant permis d’espérer une issue moins douloureuse. En effet après quelques belles positions gâchées, cinq paniers de Guillaume Legendre permirent de regarder les Isérois dans les yeux. Jusqu’à ce que Levrat, le capitaine et meilleur joueur de Meylan ne rentre et fasse alors douter nos joueurs qui perdirent complètement pied par la suite.

L’histoire à raconter sur ce déplacement se situe hors parquet.

Alors que le goûter offert par le club ne nous avait guère retardé (!), nous quittions Grenoble aux alentours de 18 h 45 pour 2 h 30 de retour programmées. De quoi être rendus vers 21 h , 22 maxi en cas de circulation.

C’était sans compter sur les énormes difficultés que nous avons rencontrées au bout d’une trentaine de kilomètres, une tempête de neige nous contraignant à renoncer sur l’A48. Bloqués dans le minibus attelé de la remorque, nous ne pensions pas que près de cinq heures plus tard nous y serions encore, la neige atteignant une trentaine de cm.

Certes plusieurs dizaines de chasse neige passaient et repassaient mais malgré plusieurs appels « de détresse » (merci Aurélien), nous restions prisonniers, appelés à passer la nuit dans le véhicule, sans boire ni manger, avec les inconvénients que d’aucuns n’ignorent avec des handis.

L’autoroute avait fermé. Plus de voitures si ce n’est quelques-unes dans notre situation. C’est alors que nos sauveurs arrivèrent jusqu’à nous, en la personne de deux gendarmes de la brigade motorisée de Pont de Claix. Pardonnez ces précisons mais cela nous permet de leur rendre hommage pour leur professionnalisme, leur soutien, leur empathie et leur dévouement. Avec l’aide de plusieurs engins de la société d’autoroute eux aussi dévoués à notre cause, nous pûmes nous sortir de ce piège blanc, accompagnés jusqu’ à l’A43 quant à elle dégagée.

Arrivée à Chalon aux alentours de 4h dimanche matin, sains et saufs ! Ouf !

D’autres avant nous s’étaient fait piéger la saison dernière sur l’A89 au retour de Bordeaux.

Vous avez dit littérature ? Non, histoire vécue ! N’est-ce pas Sandra, Annabelle, Valérie, Yann, Grisha, Guillaume et Maxime ?

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Marc Jacquet