Mauvaise entame de saison

 

Nous l’écrivions dans notre présentation de ce premier week-end de championnat pour l’équipe de Nationale B, les réceptions de Meylan et du Centre Fédéral constituaient déjà un moment clé de la saison, sachant que celle-ci s’annonce ardue.

Elle le sera d’autant plus que les Chalonnais ont grillé deux cartouches, non seulement en concédant la défaite à deux reprises chez eux, mais aussi en fournissant des prestations qui n’ont guère plu à Sandra Cléaux.

Le coach chalonnais n’a en effet pas apprécié les deux revers très lourds sur des scores qui en disent long de la domination outrageante des adversaires (respectivement 26/56 et 42/71) mais c’est surtout SUR la façon sur l’absence de solidarité, d’envie d’un groupe dont la saison dernière, sans être exceptionnelle, et sa préparation d’avant saison laissaient entrevoir de meilleures dispositions. « J’avais confiance, ils ne me l’ont pas rendue, ce n’est pas ainsi que l’on défend les couleurs d’un club, je suis déçue. Notre saison sera très dure si l’on ne réagit pas rapidement » Et Sandra de mettre chacun devant ses responsabilités « Le tournoi disputé il y a quinze jours avait montré que vous étiez capables de rivaliser avec les meilleures équipes en défense comme en attaque. Aujourd’hui plus rien de çà. Le basket, vous l’avez, il faut se regarder en face et se remettre rapidement à niveau. Le sursaut, il doit venir de vous »

Revenir sur le déroulement des rencontres est inutile. On remarquera tout de même que l’absence de Guillaume Legendre blessé à l’épaule a été préjudiciable. On retiendra aussi que dans le premier match contre Meylan, les Chalonnais avaient bien démarré en menant 10/5 puis 10/8 à la fin du premier quart temps. « C’était l’arbre qui cachait la forêt, avec un Simon Farre qui seul tenait la boutique » (12 points sur 14). Illusoire. Petite satisfaction, la première entrée en jeu à ce niveau des jeunes Maxence Humbert et Alice Volatier.

Prochain match le 13 octobre contre Anglet à domicile. Une occasion de se remettre en question.

Les photos de Christophe Dury .

Jean-Marc Jacquet