Saison 25-26

Vie du club

Tenir son rang

Ces deux dernières semaines ont été particulièrement laborieuses pour nos handis, à raison de deux séances d’entrainement par jour. Ajoutés à cela, entretiens individuels, visites médicales, ils n’ont pas chômé, et sont parés à entamer leur troisième saison parmi l’élite. Ce samedi, ils seront à Strasbourg face à une équipe promue cette saison, que l’Elan a déjà jouée trois fois  en amical  et qui à chaque fois s’est imposé assez facilement. Mais pour autant, pas question de se rendre en Alsace la fleur au fusil coache Sandra ne manquera pas de prévenir  ses ouailles, nous pouvons lui faire confiance.

Si à l’orée de la saison passée, le club chalonnais n’était pas spécialement attendu comme potentiel champion par les observateurs, Sandra Cléaux avait annoncé la couleur et y croyait dur comme fer. Et ses troupes sont parvenus à décrocher le titre suprême au terme d’un championnat haletant, indécis jusqu’au bout.

Le paletot que les coéquipiers de Dahmani ont sur le dos les désigne bien sûr comme adversaire à abattre, ils seront attendus comme au coin du bois un peu partout et notamment chez les formations huppées de ce championnat, tels Le Cannet, Meaux, Le Puy ou encore Hyères .

« Moi je respecte toutes les équipes , personne ne me fait peur » dit Sandra, « elles peuvent constituer un danger , si nous on ne fait pas le travail. Sur le papier nous serons avec ces équipes au coude à coude ; qui possèdent des joueurs qui sont plus référencés. Mais mettre des joueurs les un à côté des autres, çà n’a de sens que si l’on peut créer une harmonie entre eux pour pouvoir performer. Moi je laisse la place au travail, les matches ne sont jamais joués d’avance. Et après si on dit que Chalon est moins fort cette année, c’est bien qu’ils le pensent. »

Quelques petits changements son intervenus dans la formation chalonnaise à l’intersaison. Karlis Gabranovcs est reparti au Puy. Pour le remplacer, Sandra a fat appel à un jeune Colombien vu jusque là à Marseille, Juan Mantilla Sanchez ainsi qu’un joueur iranien, Ali Tavoosiyan (23 ans) inconnu en Europe mais qui devait signer en Espagne. Ces deux garçons ont évidemment fait des apparitions au sein de l’équipe au cours du tournoi de la semaine dernière et ont montré de réelles qualités, une bonne vision du jeu.et sont perfectibles. « Ce sont des garçons intelligents. Certes avec Ali, la barrière de la langue constitue un handicap, mais je vais tout filmer ce qu’ils doivent faire, où ils doivent se placer.  Ca va le faire. »

Le début de championnat offre à Chalon la possibilité de jouer des équipes moins en vue, et Sandra compte un peu là dessus pour peaufiner son équipe. « J’espère que l’on sera prêt au mois de janvier quand on va affronter les grosses équipes. Nous nous employons à travailler beaucoup et qu’au mois de mars nous serons au maximum de ce que nous sommes capables de faire.»

D’aucuns ont déjà souligné que la même équipe n’est pas championne de France deux fois de suite.

C’est à la fin de la foire….

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