Zoom sur Benoit Claude

Hélène Letoret

Bonjour Benoit, peux-tu te présenter?

Je m’appelle Benoît Claude, je suis entraîneur depuis cette année de la Pré-Nationale garçons au club.

Comment es-tu venu au basket ?

Ouh la la ça fait longtemps : 38ans! J’ai commencé le basket à Maisons-Alfort certainement car j’étais grand pour mon âge!

Raconte-nous ton parcours basket.

Après Maisons-Alfort où j’ai donc débuté, j’ai fait des essais avec Pascal Thibault qui prenait en charge la création du centre de formation de l’Elan à ses tout débuts. J’ai intégré l’Elan durant trois ans avec la montée en ProA lors la première année. Je suis ensuite parti en Nationale 3  et j’ai gravi les échelons un à un: Curgy Nationale 3, Autun Nationale 2 et Nationale 1, puis de nouveau Nationale 2 à Vitre en Bretagne, Nationale 1 à Quimper et ProB également.  Une blessure m’a fait redescendre et rentrer dans la région en Bourgogne, où j’ai entraîné différents clubs depuis de nombreuses saisons désormais.

Et à part le basket, tes centres d’intérêts?

Je travaille dans la location de voiture chez ADA, un boulot qui prend du temps, et j’essaie de suivre ma fille qui elle aussi joue au basket à l’Elan et qui s’est d’ailleurs mise à entraîner les petits jeunes avec l’aide de Pascal le grand frère!
Ma vie a toujours tourné autour du basket donc pas le temps pour autre chose en général.
Ton plus beau souvenir ?

Le plus beau souvenir basket serait la montée de ProB à Pro A avec les gars comme Germain, Manu, Charles et tous les autres joueurs pros. Sinon, hors basket, ma fille forcément.

Comment te vois-tu dans 15 ans ?

Toujours à l’Elan afin d aider le plus possible sur et hors du terrain, la passion avant tout!

Qui aurais tu voulu être ?

Le plus humblement possible, j aurais aimé être une fois dans ma vie un entraîneur NBA, juste pour voir et subir la pression et l’ environnement de la fonction.

Qu’est ce qui t’amène dans le métier et quelles sont tes ambitions?

C’est avant tout la passion. Entraîneur est pour moi un rôle qui n’ est jamais à l’arrêt, il faut toujours aller chercher des infos, se former, continuer à apprendre au même titre que les joueurs autour de toi, et ne jamais se reposer sur ses lauriers.
A nouveau, ce n’est pas mon métier, donc c’est d’autant plus difficile si tu n’es pas passionné, tu décroches à un moment donné et il faut une partenaire compréhensive également autour de toi.
Niveau ambition, il n y a pas de limite, mais il faut savoir qui on est et où on veut aller. J aimerais bien construire pour durer et monter des échelons un à un. La suite se jouera sur le terrain!
Hélène Letoret
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